
Tu as commencé le lindy hop en septembre ? Que tu te sois lancé(e) un peu par hasard pour faire plaisir à ton/ta copain/copine ou carrément motivé(e), prêt(e) à tout déchirer. Pour le moment le Lindy est synonyme de « rock step, triple step… », mais au détour d’une conversation autour d’une bière avec les profs et les copains du cours de lindy hop, tu découvres que le Lindy Hop c’est beaucoup plus que de la danse. C’est tout un univers avec sa musique, le swing évidemment. Mais aussi des danseurs, des personnages, des films et une histoire, des origines.
Quelques pistes pour pénétrer dans le fabuleux monde du Lindy hop.
Frankie Manning, le père du Lindy hop
Le père de cette danse est Frankie Manning, il la popularise grâce à des films (comme « A day at the Races »), des spectacles ou lors d’enivrantes soirées au Savoy Ballroom (pour découvrir l’ambiance de cette mythique salle c’est par ici).
Au sortir de la Deuxième Guerre Mondiale, c’est l’avènement du Rock n’roll. Le Lindy hop tombe en désuétude et Frankie Manning redevient un anonyme, jusqu’à passer du statut d’artiste performer à celui de postier. Dans les années 1980 quelques passionnés (comme les Harlem Hot Shots en Suède, la New York Swing Society aux Etats-Unis ou les Jiving Lindy Hoppers en Angleterre) redécouvrent les danses swing. Les Harlem Hot Shots seront d’ailleurs à Paris avec Brotherswing pour un workshop exceptionnel les 2 et 3 décembre. Inscriptions par ici.)
Ces troupes de jeunes danseurs motivés donnent à Frankie Manning l’occasion d’enseigner à nouveau et de refaire le tour du monde pour promouvoir sa danse. Le père du Lindy (avec Al Minns ou Leon Parker qui participèrent à son développement dans les années 1930) a dansé jusqu’à sa mort à l’âge de 95 ans.
Le Lindy hop, une des nombreuses danses swing
Le Lindy hop est une des nombreuses danses de la galaxie swing : Charleston, Balboa, Shag, West coast swing, Boogie-woogie pour les danses à deux. Mais il existe également des routines, des chorégraphies qui se pratiquent en ligne (ou non) sur les mêmes musiques avec des pas de charleston solo aussi appelé jazz roots. (Voici d’ailleurs 7 choses que vous rêvez de savoir sur le charleston). Et si l’envie vous en dit Brotherswing vous permet d’apprendre (ou revoir) 3 des routines les plus connues : le Shim Sham, le Tranky Doo et le Big Apple. Inscriptions au mini-workshop par ici.
Lindy hop et jazz swing sont indissociables
Le Lindy hop se danse sur du swing, le jazz des big bands comme ceux de Duke Ellington ou Benny Goodman. Cette danse de couple a de multiples origines et variations, mais son pas de base en 8 temps s’adapte parfaitement à la structure musicale du swing et à ses phrases de 8 temps. C’est pour cela que vous aurez beaucoup de mal à danser du Lindy sur du Beyoncé ou du David Guetta (même si vous pourrez vous surprendre à retrouver une structure en 8 temps sur « Happy » de Pharell Williams ou sur l’électro swing de l’excellent Scratchophone Orchestra – qui jouera à la Bellevilloise lors du Grand Bal Swing du 31 octobre).
L’esthétique swing
Ca peut paraître bizarre, mais les danseurs aiment souvent s’immerger complètement dans l’ambiance de l’époque et se plaisent à chiner et s’habiller vintage. Une sorte de petit rituel avant d’aller danser. Si vous voulez adopter la vintage swing attitude :
- le dress code pour mesdames
- le dress code pour messieurs
- et les bonnes adresses à Paris c’est par ici, par là, ou encore par là
Le savoir-vivre en Lindy existe aussi
Cette danse est sympathique, joviale et bon enfant. Mais comme dans toute communauté, il existe des règles de savoir-vivre afin que le milieu de la danse soit agréable pour tous. Bientôt vous sortirez danser en soirée (« en social » comme on dit dans le jargon) ; Brotherswing vous donnera tous les trucs et astuces pour que vos soirées soient excellentes.
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