L’histoire secrète des routines swing : le Shim Sham et le Big pple

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L’histoire secrète des routines swing : le Shim Sham et le Big pple

Il suffit de quelques notes, une grande partie des danseurs et danseuses se précipite sur la piste, en ligne. Que se passe t-il ? 

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C’est le moment du Shim Sham. Cette célèbre routine se danse (presque) en solo et (presque) sans partenaire. 

Le shim sham

Le shim sham shimmy est une chorégraphie de claquettes inventée par Willie Bryant et à la fin des années 1920. Elle était pratiquée par les claquettistes, les danseurs, et même les serveuses, comme le final d’un spectacle de cabaret au Connie’s Inn à New York.

Le Shim Sham Shimmy, intialement appelée Goofus est une chorégraphie de claquettes Tap Dance inventée par Willie Bryant et Leonard Reed à la fin des années 1920. Elle est créée à l’origine pour le final d’un spectacle de Tap Dance et sera reprise également comme final dans un cabaret au Connie’s Inn à New York. C’est là que la routine prend le nom de Shim Sham Shimmy.

Ecoutez le témoignage de Léonard Reed.

Peu à peu, la danse se propage hors du spectacle, et se pratique en soft shoe. Les Whitey’s lindy hoppers la présentent l’intègrent aussi dans leur spectacle. D’ailleurs, il existe de nombreuses variantes.

Au départ cette routine est dansée sur plusieurs morceaux différents (Stompin’ at the Savoy de Benny Goodman et Tuxedo Junction de Erskine Hawkins). Dean Collins ne la pratique pas de la même manière que Al & Leon ou que Frankie Manning.

FrankieManning  (dont nous avons parlé ici) a popularisé la chorégraphie sur la musique de Jimmie Lunceford, Tain’t what you do en la performant au Herräng Dance Camp avec Chazz Young. Depuis, c’est cette version qui est la plus pratiquée et transmise.

 

Dans sa biographie*, Frankie Manning parle du shim sham en ces termes.

« Au Savoy, nous faisions parfois le shim sham comme une danse en ligne de groupe, sans les frappes, mais c’était différent de ce que les danseurs de swing font aujourd’hui. Monsieur Buchanan [ndlr : le patron du Savoy club] ne l’annonçait jamais, nous faisions seulement deux thèmes musicaux et il n’était associé à aucune musique en particulier. Nous dansions sur tout ce qui nous donnait envie de le faire (généralement des thèmes de 32 mesures). Une poignée de gars se levait d’un bond et commençait à faire le shim sham en bordure de salle, dans le coin. Même s’il se pouvait que quelques personnes y prissent part, quasiment toutes les autres continuaient à danser sans nous prêter attention. Ce n’était pas quelque chose d’organisé et nous n’en faisions pas tout un plat au Savoy. »

 Le Big Apple

L’histoire du big apple est ancrée dans les traditions de certaines danses africaines. Il s’agissait du « Ring Shout » une forme de rotation dans le sens des aiguilles d’une montre, avec les bras en l’air. Ce « Ring Shout » était pratiqué dans les plantations de Caroline du sud et en Géorgie avant 1860.

Columbia, Caroline du Sud, années 1930, au Big Apple club….. De jeunes personnes afro-américaines perpétuent la danse de leurs ancêtres, à leur sauce. Un crieur lance le nom des figures à réaliser alors que le groupe les reproduit en rond autour de lui. De temps en temps un couple improvise à deux au milieu du cercle. Les pas réalisés puisent dans le vocabulaire du Jazz Roots (comme le Suzie Q par exemple). Le Big Apple tel que nous le connaissons est presque né.

Selon l’historien de la danse Lance Benishek, le big apple a été « le troisième plus grand engouement passager concernant une danse dans l’histoire américaine, après le twist et le charleston ».*

La routine est récupérée par des étudiants blancs et dansée au Roxy Theater à New York par une troupe professionnelle. C’est là que Whitey, le manager de Frankie Manning et de sa troupe, la découvre en 1937. Il est survolté il écrit une lettre à Frankie dans laquelle il lui décrit ce qu’il a vu et lui demande de l’enseigner à ses danseurs. Ca ne sera pas difficile ! Le big apple contient de nombreux pas de jazz roots que la troupe maîtrise déjà. Il arrange la chorégraphie (celle que vous allez apprendre bientôt, ici) et l’enseigne aux danseurs du Savoy. La routine a été immortalisée dans le film « Keep punching » de 1939.

*Frankie Manning, l’ambassadeur du lindy hop, F. Manning et Cynthia R. Millman

Et vous? Quand est-ce que vous vous mettez aux routines? => Inscriptions au workshop ici

 

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